Dirigé par J.-L. Laville et P. Glémain
Desclée de Brouwer, 2009
L’économie sociale et solidaire représente plus de deux millions d’emplois en France et une création sur cinq dans la période récente. A l’heure où le capitalisme est en crise, ce constat mérite l’attention.
Certains pensent que cette importance nouvelle tient à une rationalisation managériale rendant l’économie sociale et solidaire plus performante et compétitive. D’autres affirment au contraire que la normalisation managériale atténue progressivement la spécificité de ce secteur; la contrepartie serait une banalisation et une perte d’identité. C’est donc la gestion qui pose problème comme le montre ce travail mené avec l’appui du Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (LISE), par l’École supérieure des sciences commerciales d’Angers (ESSCA).
L’ouvrage ouvre un débat sur les trajectoires des entités de l’économie sociale et solidaire (associations, coopératives, mutuelles) selon leurs dispositifs de gestion. Fondé sur de ombreuses études de cas qui en font une source documentaire pour les acteurs, il se veut aussi outil de réflexion pour les enseignants, chercheurs et étudiants.